Chaque enfant a sans aucun doute besoin d’un traitement spécial, mais il y a des règles en or qui sont communes à tous et qui aideront à établir une communication, même avec l’enfant le plus désobéissant. Paul Raeburn et Kevin Zollman dans leur œuvres “The Game Theorist’s Guide to Parenting” affirment que les stratégies classiques de la théorie de jeux aideront à enseigner aux enfants comment mettre en place d’eux-mêmes des accords justes. Ils révèlent aussi comment inculquer aux enfants l’obéissance et la capacité d’établir une relation d’amitié avec ses parents et tout cela d’une manière ludique.
Sympa a rassemblé divers conseils universels qui aideront les parents, au travers du jeu, à trouver une compréhension mutuelle et à faire face à un enfant têtu qu’il semble impossible de convaincre.
1. L’enfant refuse de partir avec sa mère
Tous les parents se sont déjà retrouvés face à cette situation dans laquelle leur enfant s’arrête au beau milieu de la rue, refusant catégoriquement de leur donner la main, et refusant aussi d’aller où que ce soit.
Pour réussir à convaincre l’enfant et pour pouvoir avancer, propose-lui de faire un jeu dans lequel les rôles sont inversés. Laisse l’enfant jouer le rôle de parent pour toi : son visage s’illuminera aussitôt parce qu’il aura envie de jouer et il deviendra immédiatement plus souple. Il t’obéira sans s’en rendre compte.
2. L’enfant ne veut pas être puni pour son mauvais comportement
Ton fils a fait une bêtise mais il refuse de rester dans son coin pour réfléchir sur son comportement. Discute avec lui comme avec un adulte, en lui expliquant que chaque violation des règles a des conséquences. Joue avec lui au jeu de la justice, lui proposant la solution suivante : soit il paye une amende avec ce qu’il a économisé dans sa tirelire, soit il doit passer quelques minutes au coin. Laisse ton fils exercer son droit de choisir, même s’il n’a commis que des “délits mineurs”.
3. L’enfant ne veut pas de soupe, seulement des sucreries
L’enfant ne veut pas manger, mais il est disposé à dévorer ses sucreries préférées au lieu de manger son “horrible” soupe. Propose-lui le dessert comme une récompense pour avoir terminé sa soupe. Son esprit de compétition fera en sorte que l’enfant voudra bien faire des efforts pour terminer le plat en quelques secondes seulement et la joie de la victoire sera renforcée par sa récompenses sucrée.
Ne sois pas trop strict, oublie le “non” et cherche le compromis. Les enfants sont plus propices à coopérer si tu leur proposes un marché.
4. L’enfant ne veut pas manger
Sers-lui d’exemple. Trop fréquemment, alors que les parents sont en retard tous les matins, l’enfant prend son petit-déjeuner tout seul, sans en avoir envie, et la plupart du temps, il mange peu, laissant de côté la plus grande partie de son assiette. Si l’enfant refuse de prendre son petit-déjeuner, assieds-toi avec lui. Propose-lui de calculer combien de cuillérées il lui reste dans son assiette. Comme ça, il finira son assiette sans même s’en rendre compte.
5. L’enfant ne veut pas s’habiller
Toutes les disputes seront plus faciles à éviter si elles sont résolues par l’intermédiaire d’un type de jeu. Si l’enfant refuse de s’habiller, propose-lui de faire un jeu : s’habiller les yeux fermés,par exemple. Étant donné que les enfants adorent jouer, la probabilité de réussir à ce quil fasse ce que tu veux rapidement, sans conflit ni crise, en sera d’autant plus grande.