Dès le contact avec l’école, un enfant peut être victime des hostilités de ses camarades, qui prennent différentes formes au fil des années de scolarité, pouvant aller de la bousculade à la moquerie et même jusqu’à l’agression sexuelle. Dans ce qui suit, vous allez découvrir la réaction d’une maman après que l’école l’ait convoquée à propos de sa fille qui a frappé un autre élève.
La chercheuse Claire Beaumont, titulaire de la Chaire de recherche sur la sécurité et la violence à l’école de l’Université Laval au Canada, a réalisé une enquête auprès de 56 000 élèves, 4800 membres du personnel des écoles notamment des enseignants et de 9000 parents. A la suite de cette étude, il a été constaté que le phénomène est bien présent en particulier au primaire où 30% des élèves interrogés affirment assister à des bagarres au moins une fois par semaine. Au secondaire, il s’agirait d’incidents qui arrivent plutôt une ou deux fois par année.
Même si les incidents sont bel et bien présents sur les bancs d’école, plus de 80 % des enseignants et du personnel de soutien n’ont aucune formation de base pour faire face à la violence, selon l’enquête.
Une maman pas comme les autres
Dans cet article, nous allons vous parler de la réaction d’une maman après que l’école de sa fille l’ait convoquée pour avoir frappé son camarade de classe. Cette histoire a fait le tour du web !
Cette femme, infirmière et maman d’une jeune adolescente a été convoquée par le proviseur de l’école parce que sa fille a frappé un autre élève. L’école a appelé la maman sur son portable mais cette dernière ne répondait pas, elle explique qu’elle n’est pas autorisée à garder son téléphone sur elle pendant son service. Elle a donc été contactée sur la ligne fixe de l’hôpital, et c’est à ce moment qu’un enseignant lui annonça que sa fille est impliquée dans un incident.
Effrayée, la maman demanda si sa fille n’avait rien de grave, l’appelant confirma que tout allait bien et qu’il a juste besoin de sa présence en urgence car l’adolescente a frappé un camarade de classe. La mère s’est précipitée à l’école prête à punir le comportement inacceptable de sa fille.
Une fois arrivée à l’école et entendu la version de sa fille, cette maman changea de point de vue rapidement. Dans le bureau de la direction, la maman remarqua la présence de sa fille, un garçon avec du sang autour du nez, ses parents, un enseignant, une conseillère et la directrice.
Le proviseur était reconnaissant que la maman puisse les rejoindre, elle expliqua brièvement qu’elle travaillait aux urgences et qu’elle venait à peine d’administrer plus de 40 points de suture à une fillette de sept ans qui a été battue par sa mère avec une louche en métal et qu’ensuite, elle a dû traiter avec la police à ce sujet.
Après avoir entendu les détails de l’histoire, il s’est avéré que le garçon avait pincé à maintes reprises le soutien-gorge de sa fille et qu’elle a fini par lui donner des coups au visage. La maman remarque que les personnes présentes étaient plus en colère contre sa fille que le garçon, pourtant il s’agit d’une agression sexuelle et que sa fille ne faisait que se défendre.
La mère a explicitement demandé aux parents et au proviseur s’ils avaient peur qu’elle porte plainte contre le garçon pour agression sexuelle et contre l’école pour avoir permis qu’un tel événement se passe à l’intérieur d’une classe.
Tout le monde était étonné des dires de la maman et ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle réagisse de cette manière.
La fille a expliqué que le garçon a continué à tirer son soutien-gorge jusqu’à ce qu’il le déchire, et qu’elle lui a demandé d’arrêter mais il ne l’a pas fait, c’est ainsi qu’elle s’est plaint auprès du professeur qui lui a tout simplement demander de l’ignorer sans pour autant le recadrer, après qu’il ait insisté, l’adolescente a fini par le frapper pour qu’il arrête.
La maman a donc soutenu la réaction de sa fille, en expliquant qu’elle a le droit de se défendre contre toute agression sexuelle surtout si le professeur, qui est censé instaurer les bonnes règles au sein de sa classe, ne s’est pas manifesté.
La maman du garçon s’effondra en pleurant, car elle craignait que son fils soit poursuivi pour agression sexuelle.
La maman de la fille a fini par apprendre une bonne leçon :
- A l’enseignant pour avoir ignoré la demande d’aide de l’adolescente
- Au proviseur pour avoir minimisé et toléré l’acte du garçon
- Au garçon pour avoir manqué de respect à sa fille
Cette histoire vient montrer qu’une mère fera n’importe quoi pour défendre son enfant, et c’est un rappel puissant qu’il n’est jamais correct de traiter les autres avec irrespect.