Après avoir reçu la bonne nouvelle d’une grossesse, les futurs-parents commencent à attendre avec impatience la venue de ce petit-être, fruit de leur amour. Dès qu’il pointe son petit nez, ils le comblent d’amour et de soin et se sentent tellement fiers de lui, qu’ils n’hésitent pas à le montrer à leurs familles et amis. Ces derniers, ne pouvant résister à son petit visage tout doux et innocent, l’inondent de bisous. Or, cette marque d’affection à l’apparence inoffensive peut mettre en danger la vie du petit bébé, surtout durant ses premières semaines. Voici pourquoi !
Durant les 9 mois passés bien au chaud dans le ventre de sa maman, ce sont les anticorps de celle-ci qui se chargent de protéger bébé le temps que son système immunitaire se développe. À la naissance, il a donc ces anticorps offerts par sa maman, ainsi qu’un système immunitaire composé principalement d’un taux de globules blancs plus élevés qu’un adulte. Cependant, ce système immunitaire n’est pas encore mature et doit faire face aux bactéries qui l’entourent pour mieux apprendre à se défendre.
C’est pour cette raison que plusieurs parents se montrent très vigilants et essaient tant bien que mal de limiter l’exposition de leur tout petit aux éléments qui peuvent le rendre malade, surtout durant les premières semaines de sa vie où il est particulièrement fragile. Cependant, plusieurs personnes négligent ce point et n’hésitent pas à rendre visite à un nouveau-né, accompagnées de leurs enfants enrhumés ou à le câliner sans se laver au préalable.
Pour mieux comprendre la gravité de ces actes irréfléchis, une jeune maman anglaise a voulu partager son expérience pour tirer la sonnette d’alarme et sensibiliser les gens sur les effets de leurs actes.
Un bisou sur les lèvres, un pronostic vital engagé
Alors que sa petite fille n’avait pas encore atteint l’âge de 3 mois, elle dût passer 5 jours en soins intensifs après le développement du virus de l’herpès sur ses lèvres, ses joues et son menton. La cause : un proche de la famille de Mme Henderson a embrassé la petite Brooke sur les lèvres et l’a contaminée. Heureusement pour elle, elle a pu survivre à cette infection virale, car une telle contamination avant l’âge de 3 mois peut causer la mort du bébé, comme ce fut le cas tragique de la petite Éloïse Lampton.
Même s’il vous semble qu’un petit rhume ou un minuscule bouton de fièvre sont inoffensifs et que vous pouvez les gérer sans mal, un bébé est encore fragile et son petit corps ne peut se défendre efficacement contre ces maladies.
Les règles à suivre pour ne pas contaminer un nouveau-né :
- Ne pas s’approcher de bébé en cas de maladie, quelle qu’elle soit (rhume, grippe…),
- Changer ses vêtements de travail dès qu’on rentre à la maison,
- Se laver soigneusement les mains et le visage avant de le toucher ou le porter,
- Ne jamais l’embrasser sur les lèvres,
- Bien aérer et ensoleiller sa chambre, quand il n’y est pas,
- Limiter son contact avec autrui, pendant ses premières semaines de vie.
Comment booster le système immunitaire de bébé ?
Pour renforcer les défenses immunitaires de votre tout petit, voici quelques conseils à suivre :
- Privilégier l’allaitement maternel, au minimum pendant ses 6 premiers mois. Le lait maternel lui fournit les protéines, les anticorps et les globules blancs qui l’aident à lutter contre les différents agents pathogènes,
- Une fois diversifié, choisir des légumes et des fruits bio, qui fournissent à son organisme les nutriments et les antioxydants dont il a besoin,
- Veiller à ce que bébé puisse bénéficier d’un sommeil réparateur suffisant, afin de refaire le plein d’énergie et permettre à son corps de bien fonctionner.
- Faire sortir bébé de temps à autre, en vous assurant qu’il est habillé correctement en fonction de la saison, pour qu’il puisse s’adapter à son nouvel environnement et avoir sa dose de soleil et donc de vitamine D.
Pour conclure, n’oubliez pas que vous devez assurer correctement votre rôle de parents et que vous avez pleinement le droit de vouloir protéger votre enfant, quitte à ne laisser personne s’approcher de lui avant ses 6 semaines. Vaut mieux prévenir que guérir, surtout quand c’est la vie de votre petit qui est en jeu.