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À 18 ans, il a son bureau à l’Assemblée nationale
À 18 ans, il a son bureau à l’Assemblée nationale
Martin Bertignon alterne études en langue et civilisation orientales avec un contrat d’attaché parlementaire auprès d’Annaïg Le Meur, députée de la 1re circonscription du Finistère.
Martin Bertignon présente un profil plutôt atypique. À 18 ans, le jeune homme originaire de Fouesnant (Finistère) reconnaît volontiers n’avoir jamais mis les pieds dans une boîte de nuit, mais connaît déjà les arcanes de l’Assemblée nationale.
Il a son bureau d’attaché parlementaire au Palais Bourbon, au sein de l’équipe d’Annaïg Le Meur, députée de la 1re circonscription du Finistère.
Tout petit déjà, Martin se différenciait de ses copains de cours. « Je suis entré à 13 ans au lycée, raconte le jeune homme au physique encore teinté d’un peu d’adolescence. J’ai un an d’avance, mais je suis né en fin d’année.
Je suis arrivé d’Angers à Quimper pour entrer en 3e au collège de La Sablière, avant d’entrer en seconde au Likès et poursuivre en filière ES (économique et sociale). »
Études en langue et civilisation persanes
Baccalauréat, section européenne, en poche à 16 ans, Martin a tenté, le temps d’un semestre, une double licence droit-économie. « Cela ne correspondait pas à mes attentes », confie le Fouesnantais, qui décide de se réorienter en licence de langue et civilisation persanes à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) de Paris. « J’y apprends le persan d’Iran et sa civilisation. »
Ensuite, ce sont des études en relations internationales qu’il envisage. « Une des pistes que je passe en revue serait la carrière diplomatique. J’ai pas mal voyagé avec mes parents. Nous avons vécu pendant 18 mois en Australie, et depuis le lycée, je suis attiré par le Moyen-Orient.
C’est sur cette zone géopolitique, avec sa richesse culturelle, son rôle de clé de voûte dans les relations internationales, que je compte me spécialiser dans mes études. »
Engagement politique à 16 ans
L’année de sa terminale, Martin se découvre une passion pour la politique. C’est vers l’Union des démocrates indépendants (UDI) que se porte son choix en 2016. « J’ai rejoint l’alliance centriste de Jean Arthuis, se livre-t-il. Sa personnalité a été pour moi une sorte de boussole. Se reconnaître dans ses convictions et savoir que quelqu’un d’expérimenté, qui avait été ministre et élu local, avait les mêmes vues que moi sur beaucoup de sujets était rassurant au début de mon engagement. »
Un engagement qui l’amène à prendre rapidement des responsabilités départementales auprès des jeunes du mouvement et qui, surtout, lui permet de rencontre Annaïg Le Meur, candidate à la députation sous les couleurs d’En marche.
Attaché parlementaire à 18 ans
Avec la future députée, il rentre en campagne et signe une tribune appelant à soutenir Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle. « Je m’occupais principalement des réseaux sociaux, mais aussi du militantisme classique comme le tractage sur les marchés. »
Annaïg Le Meur n’oublie pas. Dès le soir du second tour des législatives, elle lui propose de continuer de l’accompagner. « Depuis la rentrée, deux jours par semaine, je retrouve l’Assemblée nationale, toujours pour m’occuper des réseaux sociaux, mais cette fois de manière contractuelle, avec le statut d’attaché parlementaire. »
Plus qu’un job d’étudiant, cette première expérience en politique est un véritable marchepied. Vers où ? L’avenir le dira.