Quand nous croisons une personne qui nous plait que ce soit dans une soirée, un bar ou encore un train, l’idée qui nous obsède à ce moment est de faire connaissance et de se rapprocher d’elle. On sait instinctivement que c’est la bonne personne, non seulement parce qu’il y a une attirance physique mais parce qu’on sent chez l’autre, un côté séduisant qu’on n’arrive pas à expliquer ni à définir. Alors, des regards mielleux s’échangent, des sourires timides se défilent. L’attirance est mutuelle. La connexion finit par se faire puisque l’alchimie est présente.
Il arrive cependant, que l’attirance se produise mais à sens unique, laissant l’autre se débattre avec sa frustration et son imagination. L’usage de moyens et de subterfuges pour attirer cette personne, restent vains. La capacité de lutter pour conquérir cette personne dépend de la volonté de chacun. Mais des fois, le destin en décide autrement et nous étonne par les surprises qu’il nous réserve. Cette situation plus ou moins rocambolesque, a été vécue par une jeune femme dénommée, Zoë Folbigg.
L’histoire d’amour de cette jeune femme
Zoë est une belle jeune femme qui avait pour habitude de prendre le train pour se rendre à son travail.
Un matin, elle remarque un jeune homme dans le train qu’elle n’avait jamais vu auparavant, c’était un visage nouveau qui l’avait instantanément attiré.
Mais ce dernier avait toujours le nez plongé dans son livre et ne semblait pas la remarquer. Les jours suivants étaient semblables : il ne manifestait aucun intérêt pour elle.
Qu’a fait Zoë pour l’attirer ?
Zoë a essayé d’utiliser toutes les méthodes de séduction possibles. Elle a commencé par changer son mode vestimentaire en troquant ses baskets et ses jeans contre des robes et des chaussures féminines en pensant l’attirer davantage.
Elle a par ailleurs fait semblant de laisser tomber son ticket de train par terre en espérant qu’il allait le lui remettre et de ce fait, entamer une discussion avec elle, mais en vain. Leur communication était très succincte et s’est résumée à des formules de politesse. Les collègues de Zoë qui connaissaient son histoire par cœur, avaient nommé l’élu de son cœur « l’homme du train ». Le jour de son anniversaire, elle a essayé de faire le premier pas en lui adressant une invitation écrite pour l’inviter à prendre un verre en y incluant son adresse mail. Le retour de « l’homme du train » n’a pas tardé à lui arriver, dans lequel il déclinait son invitation en précisant qu’il avait une petite amie. La déception de Zoë était à son comble. Elle savait au moins qu’il s’appelait Marc.
Comment s’est terminée l’histoire de Zoë ?
Le destin en a décidé autrement. Huit mois plus tard, Zoë a reçu un message de Marc, l’informant qu’il était à nouveau célibataire et qu’il souhaitait prendre un verre avec elle. Elle ne s’est pas faite prier pour accepter et elle n’était pas déçue de son premier rendez-vous. Il représentait tout ce qu’elle désirait chez un homme. Ils avaient beaucoup de points en commun et tous les deux avaient les mêmes désirs et les mêmes attentes. Sa première intuition ne l’avait pas trompée. Ils ont fini par emménager ensemble, trois mois plus tard, plus amoureux que jamais.
Puis, trois ans après, alors qu’ils prenaient le train pour partir en vacances en Australie, Mark était tout excité car il avait une question importante et vitale à lui poser : « Veux-tu m’épouser ? »
Aujourd’hui, Zoe et Mark ont deux enfants et leur histoire d’amour romantique a fait l’objet d’un livre.
On entend souvent des phrases comme « c’est le destin » ou « c’est le destin qui en a décidé autrement ». Les plus sceptiques diront « c’est nous qui créons notre destinée ». Mais lorsque deux personnes sont amenées à être ensemble pour la vie, ni la distance, ni le temps, ni les embûches, ni les circonstances, ne pourront les séparer, elles se retrouveront tôt ou tard. Oui, lorsque le destin décide de s’en mêler, il n’y va pas par quatre chemins.