La question de la virilité ne se pose souvent pas jusqu’au moment de passer sous la couette et là pas l’ombre d’un durcissement ! Pourtant, malbouffe, stress, cigarette, alcool, smartphones et autres habitudes du quotidien nuisent à la virilité de l’homme qui sans le savoir, continue à perpétuer ces habitudes malsaines qu’il ferait mieux d’abandonner au plus vite.
La cigarette réduit en fumée la virilité
Symbole d’émancipation chez les femmes, synonyme d’assurance et atout de séduction chez les hommes. Un homme qui empeste la cigarette et l’eau de parfum fait tourner les têtes, c’est l’image chargée en symbolique sexuelle qu’on voulu suggérer les publicités des années 50. La réalité est toute autre, pour 20 cigarettes consommées par jour, le risque d’avoir des difficultés sexuelles serait 40 % plus élevé que pour les non-fumeurs. La cigarette cause non seulement des problèmes cardiovasculaires mais serait significativement liée à l’impuissance, plus que tout autre facteur.
La malbouffe dévore la fertilité
On ne se refuse pas un big tasty de temps à autre, mais il faut savoir que la malbouffe et la fertilité ne font pas bon ménage. Les excès de fast-food ou d’aliments transformés trop riches en graisse, sel et sucre et faibles en fibres et en vitamines entraînent des maladies comme l’hypertension artérielle, le diabète ou encore l’obésité.
Quand les spermatozoïdes sommeillent
Le manque de sommeil altère la sécrétion de testostérone, hormone dite de virilité qui joue un rôle important non seulement dans le développement de la masse musculaire, la densité osseuse mais aussi dans la stimulation de la libido et la reproduction. Ces données ont été corroborées par une étude menée par des chercheurs de l’université de Chicago auprès de 10 hommes âgés de 24 ans en moyenne, en bonne santé. Pour évaluer leur état hormonal et psychique, ces participants ont dû dormir 10 heures d’affilée lors d’une première phase d’expérimentation, pendant trois nuits. Puis, ils ont été plongés dans un sommeil de cinq heures pendant les huit nuits suivantes. Les auteurs ont observé que le taux de testostérone chutait ce qui amenuisait la force et le bien-être des volontaires. Il va de soi qu’un corps épuisé n’aura pas la force pour une séance de galipettes.
Le sport permet de garder la ligne et rend viril
En matière d’érection mieux vaut garder la ligne ! Le sport combat non seulement la sédentarité et les poignées d’amour mais aide aussi à stimuler la sexualité et les ébats. Alors messieurs, entretenez votre forme pour mieux entretenir votre virilité. En effet, le sport protège d’éventuels troubles de l’érection à l’âge mûr. Tel est le constat d’une étude américaine réalisée sur 1 709 hommes âgés de plus de 40 ans. Il en ressort que trente minutes de sport par jour en moyenne préviennent les risques de troubles de l’érection. Toutefois, Il ne convient pas de s’adonner à n’importe quel sport, mais de privilégier le vélo, la natation et la marche.
Halte à l’embonpoint ! Les poignées d’amour ont leur mot à dire en matière d’érection. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Harvard auprès de 1 981 participants âgés de 51 à 88 ans et dont 30 % étaient sujets à des dysfonctions érectiles, le tour de taille conditionnerait la fonction sexuelle des hommes et doublerait le risque d’avoir des troubles de l’érection, surtout s’il dépasse 1,07 m.
Moins de sexe nuit au sexe
Faire vœu de chasteté c’est fleur bleu et romantique, mais une trop longue période d’abstinence a des incidences aussi bien sur la santé mentale que physique. En plus d’avoir de fortes chances d’avoir moins envie de reprendre le sport en chambre la faute à des dysfonctions érectiles, le système immunitaire en est fragilisé, le stress atteint des sommets vertigineux et l’estime de soi est mise à rude épreuve. Tout comme le sport maintient en forme, les rapports sexuels préservent les fonctions érectiles.
La crème solaire fait la peau aux spermatozoïdes
On s’en enduit le corps généreusement pendant l’été, encore et encore pour avoir un beau hâle, pourtant on ignore certains méfaits des crèmes solaires sur la fertilité masculine. C’est en tout cas ce que révèle une étude danoise réalisée par des chercheurs de l’Université de Copenhague qui ont testé 29 filtres UV et observé leurs effets sur des cellules de sperme, évoluant dans une solution qui recréait l’environnement des trompes de Fallope. Résultat : 13 de ces filtres perturbaient le fonctionnement des spermatozoïdes.