Le réchauffement climatique auquel notre planète et les êtres vivants par la même occasion, ont affaire, a un retentissement considérable sur les écosystèmes et la biodiversité. Entre concentration des gaz à effet de serre, déclin et extinction de certaines espèces animales et pollution atmosphérique entres autres, voici que la fonte des glaciers causée elle aussi par le réchauffement climatique provoque d’importants glissements de terrain dans certaines régions du globe avec le risque avéré de déclenchements de tsunamis.
Cas de Tsunami suite à la fonte des glaces en Alaska
Déjà en Octobre 2015, on recensait un éboulement massif généré par le recul du glacier Tyndall qui avait provoqué un tsunami géant de près de 200 m, l’une des plus hautes vagues jamais enregistrées dans le monde, dans le fjord Taan de l’Alaska, y déversant près de 180 millions de tonnes de roches
Passé quasi inaperçu à l’époque alors qu’il s’agissait pourtant de l’un des tsunamis les plus importants jamais recensés, cet évènement climatique n’avait fait heureusement aucune victime humaine.
L’origine de cette vague hors norme était un gigantesque glissement de terrain au-dessus du glacier Tyndall connu pour être en net recul depuis la fin du 20ème siècle. Lorsque la glace qui soutient et limite les pentes, fond, le socle rocheux apparaît et est asservi à une plus forte perspective de glissements de terrain et d’éboulements.
Une étude met en évidence le risque de tsunamis provoqué par le changement climatique
Une étude portant sur le tsunami de 2015 à Taan Fjord, en Alaska tente de mettre en lumière un éclaircissement détaillé des implications géologiques et des contingences d’événements similaires causés par un effet indirect du changement climatique, celui-ci augmentant la fréquence et l’ampleur des risques naturels à proximité des montagnes glaciaires.
Cette étude va permettre aux scientifiques de mieux identifier les risques en mettant en œuvre un principe de modélisation des dits risques.
Dan Shugar et Bretwood Higman, tous deux co-auteurs de l’étude mettent en exergue que le changement climatique entraîne le recul des glaciers dans le monde entier, ce qui peut exposer des pentes instables.
Ils concluent leur étude en arguant qu’au fur et à mesure que le climat se réchauffe et que les glaciers rétrécissent et reculent, ils ne peuvent plus supporter les pentes rocheuses, provoquant des dilatations et des fractures à mesure que les contraintes sont relâchées. Cette condition de la pente entraîne des chutes de pierres, des déformations gravitaires profondes et des avalanches rocheuses parfois catastrophiques.
Si de nombreuses recherches s’étaient déjà axées sur la question des tsunamis provoqués par des séismes, les chercheurs manquaient jusqu’à présent de bases tangibles sur lesquelles s’appuyer lorsqu’il s’agissait de vagues gigantesques générées par des glissements de terrain, phénomène bien plus rare.
En dehors du risque de tsunamis, si ce phénomène perdure et s’emballe, il pourrait se produire une élévation précipitée du niveau des océans et ceci impacterait directement et de manière significative toutes les populations qui vivent à des altitudes basses, près des côtes.
Impact environnemental du réchauffement climatique
Entre fonte des glaces, augmentation de la concentration des gaz à effet de serre, déclin et extinction de certaines espèces animales ainsi que des écosystèmes sans oublier l’extrême perturbation de la biodiversité et les fortes érosions, le phénomène du réchauffement climatique inquiète toutes les communautés scientifiques et les partisans de l’environnement et autres écologistes.
En effet, le réchauffement climatique provoqué en majeure partie par le comportement humain sans que celui-ci ait véritablement conscience que la planète pourrait se voir augmenter, en intensité et en fréquence, les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les cyclones et autres pluies torrentielles, non sans parler des tsunamis… L’ensemble de ces phénomènes environnementaux auront une forte probabilité de provoquer un impact intense et profond sur les sociétés humaines.
Des études ont même alerté sur ce fait et commenté le déclin des animaux et des plantes, qualifié de sixième vague d’extinction massive, autre caractéristique consécutive du réchauffement climatique due aux activités humaines. Il est même estimé que près de la moitié des animaux sauvages a disparu au cours des 40 dernières années.
Alors comment faire face à ce cataclysme planétaire qui est l’un des enjeux phare de notre ère ? Commencer de prime abord à adopter un comportement humain calqué sur la notion de développement durable, en passant par un changement de fond de notre mode de vie, impliquant la diminution des émissions de gaz à effet de serre, en réduisant sa consommation énergétique, et en optimisant l’utilisation des ressources tout en s’orientant vers les énergies renouvelables.