« Parce que le temps n’a pas d’emprise sur la couleur de tes yeux. Parce que le vent éteint une petit flamme mais attise un grand feu…« . Quand Grand Corps Malade écrit une chanson d’amour à sa femme, il sait une nouvelle fois trouver les mots. Un pur moment de grâce et de poésie comme la télévision en offre très rarement.
C’était samedi lors de l’émission On n’est pas couché. Invité à présenter son dernier album, l’artiste a interprété Dimanche soir, le titre dédié à son épouse. C’est sobre, c’est beau, c’est touchant et ça a ému tout le
« Parce qu’avec toi le temps a pris de nouvelles dimensions
Que ma routine s’est égarée dans ces changements de direction
Parce que les jours de la semaine se mélangent dans ce bazar
Parce que c’est toi, parce que t’es là
Je n’ai plus peur du dimanche soir
Parce que ça arrive tellement souvent que je sois en pic de sentiments
Et que ma pudeur accepte quand même
De te le faire comprendre gentiment
Parce qu’il paraît que l’homme s’habitue vite, s’habitue trop
Et qu’moi je sais que mes deux mains ne se lasseront jamais de ta peau
Quand je vois tout ce qu’on a construit
Je me dis que 10 ans c’est tellement long
Et puis je me dis que c’est tellement court
À chaque fois que s’affiche ton prénom
Parce que le temps n’a pas d’emprise sur la couleur de tes yeux
Parce que le vent éteint une petite flamme mais attise un grand feu
Parce qu’on s’est tant rapprochés que nos souvenirs se ressemblent
Parce que quand la vie n’est pas simple
C’est tellement mieux d’être ensemble
Parce que je sais que le lundi, je vais te parler et te voir
Parce que c’est toi, parce que t’es là
Je n’ai plus peur du dimanche soir
Je l’ai dans la tête comme une mélodie alors
Mes envies dansent
Dans notre histoire, rien n’est écrit
Mais tout semble comme une évidence
Parfois elle aime mes mots
Mais cette fois, c’est elle que mes mots aiment
Et sur ce coup là, c’est elle
Je la trouve elle, l’plus beau thème
Parce que je te chambre sur tes manies
Mais que je pourrais plus me passer d’elles
Parce que je me moque de tes défauts
Mais qu’ils me sont devenus essentiels
Parce qu’avant de te regarder partir
Je te vois te maquiller dans le miroir
Parce que c’est toi, parce que t’es là
Je n’ai plus peur du dimanche soir
Parce qu’on est libres quand on est forts
Et plus forts quand nos liens se soudent
Qu’une mauvaise passe devient alors moins profonde que le creux du coude
Parce que tous les nuages du monde n’empêchent pas les pleines lunes
Et que chaque fois qu’elles brillent
C’est nos débuts qui se rallument
Parce que tu sais ce que j’aime, parce que je sais ce que tu veux
Et que c’est quand même une première fois
Dès qu’on est seuls tous les deux
Parce que 120 mois plus tard, je viens encore juste de te rencontrer
Parce que tu es mon plan A et que tu seras aussi mon plan B
Après 10 ans d’un beau voyage où je me rappelle de chaque seconde
Après 10 ans qui ont vu naître les quatre plus beaux yeux du monde
C’est toi qui as trouvé le plus beau thème de notre histoire
Parce que c’est toi, parce que t’es là
Je n’ai plus peur du dimanche soir
Je l’ai dans la tête comme une mélodie alors
Mes envies dansent
Dans notre histoire, rien n’est écrit
Mais tout sonne comme une évidence
Parfois elle aime mes mots
Mais cette fois, c’est elle que mes mots aiment
Et sur ce coup-là, c’est elle
Qui a trouvé le plus beau thème
Je n’ai plus peur du dimanche soir. »
Magnifique…