Chaque jour, des maisons de retraite accueillent une dizaine de personnes âgées. Dans leurs dernières années de vie, ces personnes ont besoin d’un accompagnement et d’un suivi médical permanents. Mais malgré la sympathie et l’intérêt que leur porte le personnel de ces établissements, celles-ci se sentent souvent seules et tristes, comme cela a été le cas de Mak Filister, un homme décédé seul dans une maison de retraite. Après sa mort, le personnel découvre une chose inattendue qui les a tous fait pleurer.
En France, les maisons de retraite sont les premiers établissements d’hébergement en termes d’accueil communautaire. Selon une analyse effectuée par le site lesmaisonsderetraite.fr, l’âge moyen d’entrée est de 84,3 ans et 57% des demandes enregistrées concernaient des personnes âgées de plus de 85 ans.
Dans la suite de cet article, vous retrouverez l’histoire de Mark Filister, un homme décédé seul dans une maison de retraire, et qui a laissé derrière lui une lettre émouvante qui a bouleversé tout le personnel de l’établissement.
Le vieil homme grincheux
Mark Filister est un vieil homme mort seul dans une maison de retraite. Il n’avait jamais reçu de visites et semblait ne rien avoir laissé derrière lui. Après sa mort, les infirmières qui devaient ranger ses affaires et nettoyer sa chambre, ont découvert un morceau de papier sur lequel il avait rédigé un poème. Ce dernier était tellement émouvant, que le personnel avait décidé de le distribuer au sein de l’établissement. Il représente un message poignant pour tous les enfants qui placent leurs parents dans une maison de retraire. D’ailleurs, une fois publié sur le web, son écrit a eu un immense succès.
Le poème écrit par le vieil homme décédé :
« Que voyez-vous, infirmières ?… Que voyez-vous ?
Quand vous me regardez… À quoi pensez-vous?
À un vieil homme grincheux qui n’a pas de sagesse.
Toujours incertain… avec un regard perdu dans le lointain ?
Un homme qui fait tomber sa nourriture… et qui ne vous répond pas
Quand vous dites à haute voix… « Vous devriez faire des efforts ! »,
Qui semble ne pas remarquer et ne pas réagir aux choses que vous faîtes.
Et qui perd toujours… une chaussure ou une chaussette?
Qui, résistant ou pas… vous laisse faire ce que vous voulez,
Pour lui faire sa toilette, le nourrir et remplir sa longue journée
Est-ce vraiment à quoi vous pensez ?… Est-ce vraiment ce que vous voyez ?
Ouvrez donc bien vos yeux chères infirmières, car ce n’est pas moi que vous voyez !
Je vais vous dire qui je suis… pendant que je suis bien tranquille ici.
Pendant que je fais ce que vous voulez… que je mange à votre guise.
Je suis un jeune enfant de dix ans… avec un père et une mère,
Des frères et des sœurs… qui s’aiment les uns les autres.
Je suis un jeune garçon de seize ans… avec beaucoup de motivation,
Rêvant que bientôt… il rencontrera l’amour de sa vie.
Je suis un marié de vingt ans… avec un cœur serré,
Lorsque je me rappelle les vœux… que j’avais promis d’honorer.
Je suis un jeune homme de vingt-cinq ans… j’ai un enfant,
Qui a besoin d’être orienté… et d’un foyer heureux et sécurisant.
Je suis un homme de trente ans… mon fils grandit vite,
Nous sommes liés l’un à l’autre… avec des liens qui devraient être durables.
Je suis un homme de quarante ans, mon jeune fils a grandi et il est parti,
Mais ma femme est toujours à côté de moi… pour me tenir compagnie.
Je suis un homme de cinquante ans, une fois de plus des bébés jouent sur mes genoux,
Encore une fois, nous avons des enfants à la maison… ma bien-aimée et moi.
Mais les mauvais jours sont là… ma femme est maintenant décédée.
Je regarde l’avenir…et je tremble de peur.
Pendant que mes enfants grandissent… et ont maintenant les leurs,
Je pense à mon passé… et à l’amour que j’ai connu.
Je suis maintenant un vieil homme… et la nature est cruelle,
Elle donne à la vieillesse un air stupide.
Le corps s’écroule… la grâce et la vigueur disparaissent.
Il ne me reste plus maintenant qu’une pierre…là où j’avais autrefois un cœur.
Mais à l’intérieur de cette vieille carcasse… un jeune homme habite encore,
Et son cœur battu se gonfle encore et toujours à ces souvenirs.
Je me souviens des joies… je me souviens des peines.
J’aime et je vis… la vie encore une fois.
Je pense à ces années passées qui se sont envolées trop vite.
Et j’accepte le fait que cette vie est éphémère.
Ouvrez donc vos yeux, gens… ouvrez-les bien et regardez,
Je ne suis pas un vieil homme grincheux, regardez bien…Regardez-moi ! »