Bien que le traitement des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine, ait largement progressé grâce aux progrès scientifiques, la réaction psychologique des patients peut varier d’une personne à l’autre. Le fait d’accepter la maladie et vivre avec n’est pas systématique, certains vont adhérer au traitement et y croire d’autres non. Ces derniers développeront des symptômes dépressifs qui peuvent se transformer en vengeance ou violence, comme c’est le cas pour cette américaine qui, après avoir été diagnostiquée séropositive, a contaminé plus de 100 hommes par le virus. Explications !
En 2016, 6003 français ont découvert leur séropositivité, les hommes gays et bisexuels représentent 44% de ces personnes et 27% de ces découvertes peuvent être considérées comme tardives. Il est important de noter qu’une infection traitée précocement permet aux personnes vivant avec le VIH de bénéficier d’une qualité de vie comparable à celle des personnes non atteintes.
Qu’est-ce que le SIDA ?
Le SIDA (le syndrome d’immunodéficience acquise) est une maladie dans laquelle la défaillance progressive du système immunitaire permet aux infections opportunistes de prospérer, chose qui met la vie de la personne infectée en danger. Sans traitement, la durée moyenne de survie après l’infection par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est estimée entre 9 et 11 ans. Ce virus infecte les cellules vitales du système immunitaire humain, qui ont pour rôle de coordonner la réponse immunitaire lorsqu’un virus se présente.
Comment se transmet cette maladie ?
Le VIH est une infection transmissible sexuellement et survient par contact ou par transfert de sang, de pré-éjaculation, de sperme et de fluides vaginaux. La transmission non sexuelle peut se produire d’une mère infectée à son nourrisson via le lait maternel. Une mère séropositive peut transmettre le VIH à son bébé pendant la grossesse et l’accouchement en raison de son exposition au sang ou aux liquides vaginaux. Dans ces liquides organiques, le VIH est présent à la fois sous forme de particules virales libres et de virus dans les cellules immunitaires infectées.
L’aspect psychologique de l’infection par le VIH
La plupart des patients atteints d’une maladie grave et progressive font face à toute une gamme de défis psychologiques. La perspective d’être soumis à une série d’actes de déstabilisation est réelle, notamment la détérioration de la qualité de vie, la peur du déclin physique et de la mort, et la gestion de l’incertitude.
Cette maladie pose des défis supplémentaires en raison de l’évolution rapide des traitements et des perspectives. De plus, elle est inhabituelle dans l’ampleur de la stigmatisation qui lui est associée et dans le fait que le VIH est à la fois infectieux et potentiellement mortel. En raison du risque de transmission, des changements majeurs et permanents sont nécessaires dans le comportement sexuel et/ou la prise en charge de la toxicomanie, dont ni l’un ni l’autre ne peut être facilement modifiable.
Une réaction inexplicable !
En Floride, une femme a été arrêtée après avoir confessé à la police de façon choquante qu’elle avait transmis le VIH à plus de 100 hommes. Selon certaines informations, la jeune femme s’est rendue au poste de police pour porter plainte contre elle-même.
La jeune femme a été interrogée par la police sur le nombre d’hommes qu’elle avait contaminé par le virus, elle a répondu qu’elle en avait au moins soixante-dix ou plus. Mais la femme a expliqué que son but n’était pas de contaminer le plus d’hommes, mais elle multipliait les rapports pour gagner le maximum d’argent afin de pouvoir se procurer son traitement.
Les parents de l’adolescente affirment avoir été choqués de la nouvelle, car ils n’étaient pas du tout au courant de la situation de leur fille. Ils ont affirmé que la jeune femme est tombée dans la dépression quand elle a découvert sa séropositivité, elle a commencé à devenir dépendante de toutes sortes de drogues d’autant plus qu’elle a déjà essayé de se suicider. Mais malgré cela les parents n’ont jamais pensé qu’elle allait agir ainsi !
Selon les rapports médicaux, Gabie, 21 ans, savait qu’elle était séropositive depuis deux ans, mais elle n’a jamais informé ses partenaires de son état sérologique. Elle prétend également n’avoir jamais préconisé de protection durant ses rapports sexuels.
Cette jeune femme est tellement devenue désespérée que la seule chose qui lui procurait de la joie, était de pouvoir s’acheter de la drogue peu importe comment, même en mettant la vie des autres en danger. Ce comportement désespéré et irresponsable montre à quel point il est vital de se protéger lors des rapports sexuels.