Kyste de l’ovaire : Ils sont fréquents mais mal connus. La plupart ne sont pas douloureux et découverts au cours d’un examen échographique de routine. Tous les kystes ne présentent pas de symptômes. Ils peuvent être découverts à l’occasion d’un examen gynécologique.
Leur surveillance permet de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une tumeur cancéreuse. Chaque année, 45 000 femmes sont hospitalisées pour un kyste de l’ovaire et 32 000 sont opérées. Entre 15 à 30 % des kystes sont traités après la ménopause.
Déceler la nature des kystes ovariens
La patiente peut cependant ressentir des pesanteurs pelviennes, des tiraillements dans le petit bassin, des anomalies des règles ou des troubles urinaires. Dans certains cas, une stérilité peut apparaître.
La N°5 ne doit jamais être ignoré
Il est très important de reconnaître ce qu’indiquent les symptômes et signes avant-coureurs sur votre état de santé, et d’en être conscientes. Dans l’agitation de la vie quotidienne, il vous arrive parfois d’être épuisées, de ne pas bien dormir, de rencontrer des problèmes gastriques, et en raison du manque de crème hydratante vous avez des éruptions cutanées sur la peau… Ce sont tous des symptômes communs indiquant que vous avez probablement des problèmes de santé -qui parfois pourront être vraiment graves-, mais vous ne réussissez pas à les percevoir et à les comprendre. Par ailleurs, quand il s’agit des parties sensibles -la partie intime féminine-, vous ne pouvez en aucun cas ignorer ces signes avant-coureurs, pour ainsi remédier tôt à ces problèmes de santé -potentiels et ce au bon moment. Donc, découvrez et sans tarder les symptômes relatifs aux parties intimes féminines qu’il ne faut surtout pas négliger…
Gain de poids soudain ou difficulté à en perdre…
Vous pouvez ressentir un gain de poids soudain, ainsi vos vêtements deviennent serrés. La forme de votre corps pourrait changer aussi et vous vous sentez ballonnées; n’ignorez surtout pas cela et consultez votre médecin immédiatement, car peut-être qu’il s’agit d’un problème hormonal fréquent chez les femmes en âge de procréer. La plupart des femmes qui souffrent du SOPK (Le syndrome des ovaires polykystiques) ont tendance à avoir de nombreux petits kystes ovariens, et ces femmes sont résistantes à l’insuline ce qui peut avoir comme effet, ce gain de poids inexpliqué…!!!
Perdre des cheveux du cuir chevelu…
Si vous remarquez une chute soudaine de cheveux du cuir chevelu, soyez conscientes que cela pourrait être dû à un kyste ovarien… toutefois, cela représente un risque accru qui demande un avis médical.
Un cycle menstruel irrégulier…
Vous ne devriez pas ignorer des saignements anormaux, des pertes importantes ou des déficits pendant vos menstruations, puisqu’ils peuvent être à cause d’un éventuel kyste.
Des douleurs insupportables tout en faisant l’amour…
Ne pas attendre jusqu’à la détérioration de votre état de santé et consulter immédiatement un médecin puisqu’il y a différentes raisons à cela, mais il ne faut en aucun cas ignorer ce symptôme. Il est conseillé d’éviter les rapports sexuels, si vous avez un kyste.
Vous ressentez une irritation lorsque vous urinez?
Ne soyez pas timide pour rendre visite à votre médecin: si vous ressentez une immense irritation, si vous avez besoin d’uriner plus souvent que la normale, et si vous avez du mal à vider complètement votre vessie…!!!
Des douleurs dans la partie inférieure
les douleurs dans le bas du dos peuvent être une indication d’un kyste ovarien. Si vous vous sentez fatiguées, vous ne pouvez pas rester debout et avez une douleur énorme dans le bas du dos, alors il est temps de voir un médecin..!
Les kystes peuvent être de deux natures :
KYSTES OVARIENS FONCTIONNELS
Les kystes fonctionnels représentent 90 % des tumeurs de l’ovaire. C’est généralement une stimulation ovarienne excessive au cours du cycle menstruel qui fait évoluer un follicule ou un corps jaune en kyste. Ils peuvent apparaître tout au long de la vie, avec cependant une prédominance entre la puberté et la ménopause.
Ces kystes fonctionnels sont a priori bénins : un lien éventuel avec le cancer de l’ovaire n’a jamais été démontré. Ils peuvent régresser spontanément ou sous l’effet d’un traitement médical. S’ils apparaissent au début de la grossesse, « il est recommandé de ne pas y toucher pendant le 1 ertrimestre » précise le Dr François Goffinet de la Maternité de Port Royal.
Les kystes organiques touchent pratiquement 12 personnes pour 100 000 en France. Ils se caractérisent par des végétations internes, un diamètre supérieur à 6 cm, une partie solide et une paroi épaisse. Ces critères permettent d’évaluer leur évolution (bénigne ou maligne). Le dépistage est important : la précocité du diagnostic influe directement sur les chances de guérison.
Echographie et Doppler jouent la complémentarité
L’échographie, qui permet de découvrir les kystes ovariens asymptomatiques, peut être réalisée par voie abdominale ou par voie endovaginale. Cette dernière technique présente plusieurs avantages : ainsi, elle ne nécessite pas que les patientes aient la vessie pleine. Mais si l’échographie est utile, le risque de « faux négatifs » existe. Un Doppler complètera donc le diagnostic en permettant d’étudier le flux sanguin à l’intérieur des tumeurs. La nature exacte du kyste ovarien sera confirmée par un examen microscopique détaillé.
Comment les traiter ?
En dehors des interventions d’urgence liées à des symptômes douloureux, la coelioscopie est « la méthode de prédilection ». La chirurgie est réservée aux kystes organiques ou aux kystes fonctionnels douloureux et/ou volumineux. L’ablation de l’ovaire seul (ovariectomie) ou avec la trompe (annexectomie) s’impose dans le cas d’une tumeur où la seule ablation du kyste (kystectomie) ne peut suffire.
Le Dr François Goffinet se veut rassurant : « Jusqu’à preuve du contraire, une opération d’un kyste n’a aucune incidence sur la capacité à avoir des enfants par la suite ». Dans la mesure du possible et en prenant en considération les risques de récidives, l’intervention des chirurgiens tend au contraire à préserver la fonction ovarienne chez les femmes non ménopausées.