L’innovation a permis bien des progrès, dans divers domaines, qui ont amélioré la vie de tout un chacun. Parmi ces innovations, on distingue l’innovation de produit, de procédé, de commercialisation ou encore d’organisation.
Mais jusqu’à quelles limites peut-on parler d’innovation ? C’est ce que l’on se demande lorsque l’on découvre que les pédophiles vont recevoir ceci !
L’alternative contre les actes pédophiles
Une nouvelle approche est en cours de débat concernant les actes pédophiles depuis la Sex Robot Conference de Londres. En effet, un philosophe a mis en avant la possibilité que les pédophiles disposent de « robots sexuels enfants » afin qu’ils ne s’attaquent plus aux vrais enfants. En outre, un autre philosophe, Marc Behrendt, de l’Université de Belgique, est venu appuyer cette alternative car d’après ses dires, il serait inévitable de faire face à cette possibilité surtout qu’actuellement, le fait d’apprendre à un pédophile à contrôler ses pulsions sexuelles ne fonctionne pas, ou du moins jusqu’à une certaine limite. Il ajoute également qu’un robot sexuel, c’est-à-dire une machine dotée d’une intelligence artificielle avancée et conçue pour aider sexuellement les humains, ne dispose pas encore d’une conscience et qu’on ne peut donc pas parler d’acte immoral. Il souligne aussi le fait qu’aujourd’hui les enfants ne sont pas protégés contre les prédateurs sexuels et qu’il ne faut pas limiter le champs de recherches pour traiter ces troubles psychiatriques. D’après lui, l’utilisation de robots sexuels associée à des thérapies et sous une supervision médicale, afin d’éviter les actes répréhensibles des pédophiles, est dans l’intérêt collectif de la société.
Cependant, d’autres avis divergent, notamment celui de David Levy, l’auteur du livre « Love and Sex with Robots » qui indique que le fait de permettre aux pédophiles d’utiliser des robots sexuels pour leurs propres fantasmes pourrait les inciter davantage à la concrétisation de leurs pulsions sexuelles, à la dépravation et donc aggraver les choses.
En parallèle, la professeure d’éthique des robots, Kathleen Richardson, de l’Université de Montfort, a lancé une campagne contre les robots sexuels avec l’un de ses confrères suédois, Erik Biling. Ils affirment que l’apparition de robots sexuels affectera les relations humaines tout en renforçant l’image d’objets sexuels des femmes et des enfants.
La gestion et la prévention d’actes pédophiles n’est donc pas encore statuée. En outre, pour lutter contre ces agressions sexuelles sur mineurs, il faut tout d’abord comprendre ce qu’est la pédophilie.