Nombreuses sont les religions et croyances prônant avec ferveur et sans relâche l’existence d’une vie après la mort, que cette dernière est loin d’être la fin ultime d’une existence mais une simple transition entre un état dépendant d’une enveloppe éphémère et celle d’une vie où l’âme habitant jadis cette enveloppe retournera là où est vraiment sa place. S’agit-il donc finalement d’un mythe ou d’une réalité ?
Un mystère à élucider
Une question qui taraude l’espèce humaine depuis fort longtemps, raison pour laquelle le milieu scientifique contemporain, partagé entre partisans et détracteurs, n’a cessé depuis plusieurs décennies d’émettre une infinité de théories toutes ayant pour objet la probabilité de l’existence d’une vie après la mort, le fait que la destinée humaine ne s’arrête pas à la décrépitude du corps mais se poursuit dans un univers très différent de celui-ci. Certaines théories décrivent les visions de personnes ayant connu une mort clinique comme le résultat d’une hallucination due à une activité soutenue du cerveau.
Une tentative de réponse plutôt audacieuse
Le Dr. Berthold Ackermann pense que tout ce remue-méninge n’est pas le fruit du hasard et que la science est sans doute capable de trouver ne serait-ce que quelques éléments de réponse permettant à l’humanité de se rapprocher de la réponse ultime à cette question existentielle. Il a en l’occurrence décidé, accompagné de son équipe composée de médecins et psychologues associés à la Technische Universitätde de Berlin, de mener une expérience pour le moins osée.
L’expérience a été déterminée de façon à ce qu’elle s’étende sur une période d’au moins 4 ans et qu’elle ait comme sujets plus de 900 individus tous issus de différents pays, différents milieux sociaux et ayant des croyances diverses et variées. L’idée étaient qu’ils vivent une sorte de perte de conscience passagère très similaire à la mort clinique qui s’entendrait sur plusieurs minutes, un temps suffisant pour que les scientifiques puissent étudier les faits et avoir une idée plus claire de ce qui pouvait se passer dans le cerveau de chacune des personnes concernées. Le prolongement de la durée de l’opération a été rendue possible grâce à une machine de réanimation cardio-pulmonaire nommée « AutoPulse », un dispositif qui aurait fait ses preuves à maintes reprises en ayant réussi à ranimer des personnes « décédées » pendant une durée pouvant aller jusqu’à une heure.