La vie nous soumet à plusieurs épreuves difficiles, et nous interagissons avec différentes personnes dont certains peuvent être parfois très déplaisants.
Mais de toutes ces personnes, celles qui sont plus proches de nous, en l’occurrence les membres de notre famille, sont ceux les plus susceptibles de nous faire du plus grand mal à travers leurs agissements. De plus, elles sont difficiles à surmonter.
La famille est un pilier inconditionnel, mais trompeur :
Dans toutes les sociétés du monde, la famille est considérée comme sacrée. Les membres sont censés s’aimer, se respecter, s’entraider, se soutenir et plus encore. De ce fait, on ne s’attend pas toujours à ce qu’on puisse être blessé par l’un des membres de notre famille.
Pourtant, toute cette entente et cohésion familiale n’est parfois qu’une pure illusion. Les figures de références, parlant bien sur de nos parents, sont d’ailleurs ceux qui sont souvent les premiers à nous décevoir ou à nous trahir, soit volontairement ou involontairement.
Lorsqu’un tel cas ce produit, on peut passer de longues années sans pouvoir être guéri de cette trahison. Dans le pire des cas, les blessures laissées en nous par ces mauvais agissements peut causer des traumatismes avec lesquelles nous grandissons sans réellement parvenir à nous en remettre.
Des blessures qui peuvent se transmettre d’une génération à une autre :
Dans la famille, nous appartenons tous au même nom, un même arbre généalogique et un même code génétique. Mais ce n’est pas tout, nous partageons aussi une même histoire, celle de nos aînées qui nous ont précédés, et héritons d’eux certains de nos caractéristiques.
En épigénétique, on nous apprend par exemple que tout ce qui arrive dans notre environnement le plus proche a un impact sur nos gènes. D’où le fait que des facteurs comme la peur, le stress intense ou les traumatismes se transmettent très souvent de parents à enfants.
Ainsi, les blessures infligées par nos proches sont celles qui prennent le plus de temps pour guérir. En plus, il est fort probable que certaines blessures que nous ne parvenons pas refermer, puissent être un jour transmises à nos progénitures.
Parfois, même la distance n’est pas une solution sure pour soulager ces blessures :
A force de souffrir, il arrivera un moment où nous voudrons faire taire nos émotions par tous les moyens, en nous disant par exemple « stop, ça suffit ». En plus, on essaie de prendre de la distance pour nous aider à oublier. Mais en fin de compte, les blessures restent toujours ouvertes.
À présent, le simple fait de se décider à dire adieu à qui nous a fait du mal ne mène pas en soi à la guérison de la blessure. C’est un début, mais pas une solution définitive. Ce n’est pas facile de laisser une histoire, des dynamiques, des souvenirs et des vides derrière soi.