« Avoir des relations sexuelles pourrait vous tuer ». Vous vous demandez très certainement comment cela pourrait-il se produire? Il est vrai que le sexe est censé donner la vie (nouveau né), et non pas y mettre fin ! Cependant, comme toute bonne chose, le sexe peut aussi avoir ses inconvénients.
Nous avons tous probablement conscience des risques que représentent les MST ou maladies sexuellement transmissibles. Mais, le sexe peut être dangereux, voire même mortel d’une tout autre manière, cela vient juste d’être testé !
Danger des rapports sexuels oraux :
Une vaste étude portant sur 13 089 personnes âgées de 20 à 69 ans a révélé que les hommes ayant eu des rapports sexuels oraux avec cinq partenaires sexuels ou plus au cours de leur vie étaient deux fois plus susceptibles de contracter le virus du papillome humain (VPH).
Mais exactement comment est-ce risqué? Eh bien, parmi la population générale, seulement 3,5 pour cent des personnes sont susceptibles de développer le VPH, mais ce chiffre est passé à 7,3 pour cent chez les hommes qui avaient cinq partenaires sexuels oraux ou plus.
Étonnamment, la probabilité d’être diagnostiqué avec le VPH a encore augmenté pour les fumeurs de cigarettes, avec 14,9 pour cent de risque chez les hommes qui fumaient et avaient cinq partenaires sexuels oraux.
De plus, même ceux qui avaient eu des relations sexuelles orales avec moins de cinq partenaires étaient plus à risque s’ils fumaient régulièrement :
Selon la recherche, «la plupart des gens pratiquent le sexe oral dans leur vie, et nous avons constaté que l’infection orale par le VPH cancéreux était rare chez les femmes, quel que soit le nombre de partenaires sexuels oraux», explique le Dr Amber D’Souza, auteur principal de l’étude.
Mais, ce n’est pas tout ! L’étude indique que «seulement 0,7% des personnes développeront un cancer de l’oropharynx au cours de leur vie», ce qui signifie que seule une infime fraction de ceux qui contractent le VPH développeront un cancer.
La prévalence du VPH oral oncogénique [cancéreuse] était plus élevée chez les hommes que chez les femmes et augmentait avec le nombre de partenaires sexuels oraux à vie et le tabagisme.
Mais, « Indépendamment des autres facteurs de risque, la prévalence du VPH oncogène par voie orale était » faible « chez ceux ayant seulement 1 partenaire sexuel oral à vie (femmes = 0,7% et hommes = 1,7%). »