Un kyste ovarien est comparable à un petit sac rempli de liquide qui se situe sur ou dans l’ovaire. Un grand nombre de femmes développe au moins un kyste durant leur existence. Selon le Centre de Contrôle et Prévention des Maladies, les kystes ovariens apparaissent essentiellement en période de pré-ménopause.
Très fréquents, les kystes ovariens sont généralement indolores, on parle de kystes asymptomatiques, et rarement graves, la plupart d’entre eux disparaissent avec le temps et ne nécessitent pas forcément de traitement. En revanche, lorsque certains kystes se brisent ils peuvent provoquer des douleurs insoutenables.
Qu’est-ce qu’un kyste ovarien ?
Les ovaires contiennent plusieurs types de follicules qui renferment les ovules. A chaque cycle menstruel, ces follicules se développent suite à la sécrétion d’hormones par le cerveau. Au quatorzième jour du cycle, le follicule le plus développé libère un ovule dans les trompes, il s’agit de l’ovulation.
Une fois vidé, ce même follicule demeure en surface de l’ovaire et libère une grande quantité de progestérone, il s’agit du corps jaune. Généralement, il se résorbe au bout de quelques semaines.
Lorsque les follicules se développent, de petites boules apparaissent, si elles mesurent plus de trois centimètres, on parle alors de kyste ovarien. La majeure partie du temps ils ne sont pas douloureux et sont visibles à l’échographie pelvienne. Cette méthode reste la plus efficace à ce jour pour les localiser et analyser leurs caractéristiques. En fonction de l’aspect et de la taille, il est possible de déterminer s’il s’agit d’un kyste organique ou fonctionnel.
Il existe en effet deux types de kystes ovariens, 75% sont des kystes organiques et 25% sont des kystes fonctionnels.
Les kystes fonctionnels se développent chez les femmes entre la puberté et la ménopause, ils régressent en fin de cycle et sont toujours bénins. Quant aux kystes organiques, ils concernent les femmes plus âgées ayant dépassé le stade de la ménopause. Ils ne régressent pas mais sont généralement bénins également.
Même si le plus souvent ils sont indolores, certains symptômes peuvent néanmoins apparaître, des saignements en dehors de la période des règles, des douleurs pelviennes et des douleurs abdominales basses entre autres. En cas de symptômes plus graves, il est conseillé de consulter un médecin immédiatement afin de prendre en main une éventuelle complication.
Comment soulager les douleurs dues aux kystes ?
L’huile de ricin
Si le kyste provoque de fortes douleurs abdominales, masser délicatement le ventre avec de l’huile de ricin, couvrir d’un linge propre ou d’une serviette et placer une bouillote chaude dessus. L’huile de ricin permet d’éliminer les toxines, stimuler le système lymphatique et accélérer la dissolution des kystes.
Cette astuce est déconseillée durant les règles ainsi qu’aux femmes qui souhaitent concevoir un enfant.
Le vinaigre de cidre
Connu pour ses propriétés antibactériennes, antifongiques et antiseptiques, le vinaigre de cidre agit comme un agent nettoyant du kyste.
Une boisson à base de vinaigre de cidre peut être efficace, il suffit de diluer une cuillère à café de vinaigre de cidre dans un verre d’eau tiède et de boire deux verres par jour jusqu’à disparition du kyste.
La camomille
Les tisanes à la camomille sont fortement conseillées en cas de kyste ovarien et de douleurs. Grâce à son effet sédatif doux et naturel, la camomille soulage la douleur et stimule le flux sanguin dans la zone pelvienne.
Faire infuser deux cuillères à café de camomille séchée dans une tasse d’eau chaude durant cinq minutes. Ajouter une cuillère à café de miel organique et siroter la tisane. Il est conseillé de boire trois tasses par jour de cette infusion.
La betterave
Grâce aux bétacyanines qu’elle contient, la betterave est l’allié idéal du foie car elle permet de purifier, nettoyer et éliminer les toxines de l’organisme. De plus, le fait qu’elle soit alcaline tend à équilibrer l’activité interne du corps et à réduire l’effet des symptômes du kyste ovarien.
Faire un jus de betterave en mixant une betterave et un peu d’eau filtrée et mélanger le jus obtenu à une cuillère à soupe de gel d’aloe vera et une cuillère à soupe de mélasse. Consommer cette boisson le matin à jeun jusqu’à diminution voire disparition des douleurs.
Le sel d’Epsom
Riche en magnésium, le sel d’Epsom détend les muscles et soulage la douleur, notamment celle liée au kyste ovarien.
Pour ce faire, remplir une baignoire d’eau chaude, y ajouter une tasse de sel et mélanger bien jusqu’à dissolution complète du sel. Plonger dans le bain durant une vingtaine de minutes.