Des parents mettent leur enfant dans le four à micro-ondes avant de l’allumer

La protection des enfants est et a depuis toujours été la priorité des parents et du milieu familial en général. La maltraitance elle, peut se manifester sous des formes diverses et variées et affecter l’enfant tant psychologiquement que physiquement, mais lorsque ces comportements indiscutablement inacceptables proviennent des parents, l’impact sur l’enfant est d’autant plus fort, ce qui peut changer sa vie en vrai cauchemar.

De toutes les violences, celles ayant pour objet les enfants sont sans doute les plus discrètes. La loi du silence est celle qui règne lorsqu’on parle plus particulièrement de maltraitances, c’est-à-dire l’ensemble des violences subies par l’enfant alors qu’ils sont sous la responsabilité d’une personne de confiance, comme un parent, un frère ou une sœur plus âgée, un proche, une nourrice, un baby-sitter ou autre… Ce genre de comportements peut même provenir d’institutions sociales établies dans le but de protéger l’enfant de ces mêmes dangers (institution, famille d’accueil…)

Du point de vue de la législation française et internationale

Selon l’article 19 de la convention internationale des droits de l’enfant, datant du 20 Novembre 1989, la maltraitance renvoie à « toute forme de violences, d’atteintes ou de brutalités physiques et mentales, d’abandon ou de négligences, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle ».
En France, aux yeux de l’ODAS , (Observatoire Décentralisé de l’Action Sociale) l’enfant maltraité est celui qui est « victime de violences physiques, cruauté mentale, abus sexuels, négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique. »

L’ODAS fait une distinction, depuis 1993, entre les enfants à risque et les enfants maltraités :

  • L’enfant à risque est celui qui vit dans des conditions pouvant mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, mais qui n’est pas maltraité pour autant.
  • Les enfants en danger incluent l’ensemble des enfants à risques ainsi que les enfants maltraités.

La famille, le milieu où se pratiquent la plus grande partie des violences et infanticides

Selon les statistiques établies par l’OND (l’observatoire national de la délinquance) en 2010 du 119 (le numéro d’appel pour les enfants en danger), les responsables des violences sont très souvent les parents, les pères pour les cas de violences sexuelles (81,6% des auteurs), les mères pour les négligences graves et les conditions d’éducation défaillantes (en sachant que dans la plupart des cas, les enfants restent auprès de leur mère, quant aux violences graves, elles restent partagées entre les deux.

Malheureusement, dans bien des cas, la famille peut se transformer en un milieu de non-droit et devenir un réel système totalitaire où les moindres droits de l’enfant risquent d’être bafoués, où on peut pratiquer toutes sortes d’injustices, de délits et d’excès tout à fait inadmissibles sur des individus sans défense, dans la dépendance et la privation de liberté les plus totales.

Une histoire à glacer le sang

Ces événements ont eu lieu au cours de l’année, au Missouri, aux États-Unis. En tant que couple marié, Derick Boyce-Slezak et Mikala Boyce-Slezak étaient en train d’élever un nouveau bébé, jusqu’au jour où ils sont devenus les pires parents qui ne puissent jamais exister !

Micro-ondes

En Avril dernier, ce couple a emmené son bébé âgé alors de seulement 4 mois au service d’urgences de l’hôpital le plus proche. Les médecins ont découvert que l’enfant souffraient de brûlures du deuxième degré ainsi que d’une blessure à la tête.

Une arrestation quasi-immédiate

Mikala a donc prétendu que le père a jeté leur fils en voulant imiter un spot publicitaire à la télé. Elle a aussi dit qu’il avait mis le bébé dans le four à micro-ondes avant de mettre en marche ce dernier pour une courte durée.

Dès que l’équipe médicale a entendu cela, elle n’a pas hésité à contacter immédiatement les autorités et une arrestation du couple a pu être effectuée. Ils ont été accusés d’abus sur enfant et s’il s’avère qu’ils sont réellement coupables, ils seront incarcérés. L’enfant quant à lui, a été pris en charge par les services sociaux.

Un tel incident nous révèle à quel point l’amour et la bienveillance dont doivent faire preuve les parents peuvent dans certains cas être troqués contre une violence et une monstruosité sans nom. Et nous pousse malheureusement aussi à ne plus s’étonner de rien !

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