Le cancer du poumon est la seconde forme de cancer la plus diagnostiquée, tant chez les hommes que chez les femmes. Il est important d’en détecter les premiers signes car un dépistage précoce fait toute la différence sur la réussite à long terme du traitement et son efficacité.
Environ 14% des nouveaux cas de cancer sont des cancers du poumon. Rien qu’aux États-Unis en 2016, environ 224 390 nouveaux cas ont été recensés et ont provoqué la mort de près de 158 080 personnes. Chaque année, le taux de mortalité causé par le cancer du poumon est plus élevé que celui du cancer du côlon, du sein et de la prostate réunis, faisant ainsi du cancer du poumon la cause principale de décès par cancer. Les risques de développer un cancer du poumon chez les hommes sont d’environ 1 sur 14 et chez les femmes, 1 sur 17.
Les différents types de cancer du poumon
Il y a deux catégories principales du cancer du poumon, le cancer du poumon à petites cellules et le cancer du poumon à grandes cellules. On réalise un diagnostic de chacun en observant les cellules à l’aide d’un microscope. Le cancer du poumon à petites cellules est plus agressif, il prend forme dans les tissus pulmonaires et peut s’étendre à d’autres parties du corps. Au microscope, les cellules cancéreuses paraissent petites et ont une forme ovale. Le cancer du poumon à grandes cellules est le plus répandu. Il en existe trois genres : le cancer épidermoïde, le carnicome à grandes cellules et l’adénocarcinome.
Signes et symptômes précoces :
Mais quels sont les signes auxquels vous devez faire attention ? Plusieurs signes et symptômes marquent le début d’un cancer du poumon. Voici les premiers :
– Toux qui s’aggrave ou qui ne s’en va pas.
– Douleur à la poitrine constante et aggravée par une profonde respiration ou par de la toux.
– Expectorations hémoptoïques (c’est-à-dire des crachats contenant du sang).
– Essoufflement.
– Respiration sifflante.
– Infections pulmonaires fréquentes (bronchite ou pneumonie).
– Fatigue.
– Problèmes à un œil.
– Transpiration réduite ou absente du même côté du visage que l’œil affecté.
– Enrouement.
– Perte d’appétit.
– Perte de poids.
– Collapsus pulmonaire.
– Douleur d’épaule sévère.
– Accumulation de liquide autour des poumons.
– Douleur osseuse.
– Jaunisse.
– Dysphagie (difficultés à avaler).
– Syndrome de la veine cave supérieure.
– Changements neurologiques (faiblesse, maux de tête, engourdissement dans un membre, vertiges, crises).
– Ganglions lymphatiques dans le cou ou au-dessus de la clavicule.
Les causes
Le tabagisme
L’incidence du cancer du poumon est fortement liée au tabagisme. Il représente environ 90% des cas de cancer du poumon. Les personnes résidant avec un fumeur sont, quant à elles, 24% plus à risque.
L’amiante
Une exposition à l’amiante est une autre cause de cancer du poumon. Les fibres de silicate peuvent persister à vie dans le tissu pulmonaire suivant l’exposition. Pendant longtemps, ce matériau a été largement utilisé comme isolant, il est donc très probable que vous ayez été exposé sans le savoir. Bien que son utilisation soit interdite, c’est l’une des origines du cancer du poumon et du mésothéliome. Les personnes ayant été exposées ont 5 fois plus de risques de développer un cancer du poumon. Le risque est multiplié si la personne fume.
Le radon
Le radon est un gaz naturel et chimiquement inerte. Issu de l’uranium, il est réputé causer le cancer du poumon. Il est ainsi responsable d’environ 12% des décès qui y sont liés.
La pollution de l’air
La pollution de l’air par les voitures et les sous-produits industriels est aussi une source de cancer du poumon. Jusqu’à 1% des cancers du poumon sont attribuables à l’air pollué. Les experts croient qu’une exposition prolongée à cet air comporte des risques similaires au tabagisme passif.