Avoir ses règles serait aussi douloureux qu’avoir une crise cardiaque

Les douleurs menstruelles sont un symptôme fréquent qui précède ou accompagne les règles et qui touche entre 50 % et 80 % des femmes. Parmi ces dernières, 5 % à 15 % sont tellement incommodées qu’elles ne se sentent plus de force d’accomplir certaines activités quotidiennes comme aller étudier ou se rendre au travail.

Ces dernières, dont le cours normal de la vie est perturbé, peuvent ressentir des douleurs si intenses qu’elles ont parfois du mal à y mettre des mots. A ce sujet, le professeur John Guillebaud, de l’University College de Londres, a déclaré : « Les patientes ont décrit les crampes menstruelles comme étant presque aussi douloureuses qu’avoir une crise cardiaque »

Les symptômes associés aux douleurs menstruelles

Les douleurs menstruelles, que l’on qualifie aussi de dysménorrhée et que l’on pourrait comparer à des crampes, proviennent des contractions de l’utérus pour expulser l’endomètre. Ces douleurs peuvent être ressenties au niveau du bas-ventre, du bassin, du dos ou des cuisses, ce juste avant ou pendant les règles.

Les douleurs menstruelles sont associées au syndrome prémenstruel qui comprend la dysménorrhée elle-même à laquelle s’ajoutent d’autres symptômes tels que la fatigue, les sautes d’humeur, les fringales, la prise de poids, les symptômes gastro-intestinaux, la poitrine douloureuse, et cela peut aller jusqu’à des nausées et des vomissements.

Quand à la dysménorrhée sévère, les femmes qui en sont atteintes demeurent le plus souvent alitées pendant toute sa durée, qui correspond habituellement à deux ou trois jours.

La dysménorrhée primaire

On parle de dysménorrhée primaire pour qualifier les douleurs menstruelles chez les femmes dès l’adolescence et qui n’ont pas pour origine d’autres maladies. Elle a tendance à s’atténuer avec l’âge, voire à disparaître après que la femme ait donné naissance à son premier enfant.

La dysménorrhée secondaire

En ce qui concerne la dysménorrhée secondaire, elle a tendance d’une part à survenir avant le début des règles et d’autre part à durer plus longtemps que les douleurs habituelles.

En outre, elle se manifeste souvent plus tardivement au cours de la vie de la femme. Il se peut qu’une femme qui a des règles normales soit sujette à la dysménorrhée secondaire si elles commencent à devenir douloureuses avec le temps.

La dysménorrhée secondaire est souvent due à des maladies affectant les organes reproducteurs de la femme telles qu’une infection, une endométriose ou des fibromes utérins.

Des scientifiques auraient découvert l’origine des douleurs menstruelles

Si jusqu’à présent, les causes de la dysménorrhée restaient floues, il se pourrait que des scientifiques soient bel et bien parvenus à expliquer celles-ci.

D’après une étude publiée en 2016 dans le Journal of Women’s Health, des chercheurs auraient en effet découvert un lien entre les douleurs menstruelles en tant que symptôme du syndrome prémenstruel et la présence dans la circulation sanguine de marqueurs de l’inflammation.

Les auteurs de cette étude déclarent : «Les symptômes prémenstruels ayant trait à l’humeur, aux crampes abdominales, (…) et à une poitrine douloureuse semblent significativement et positivement corrélés aux taux élevés de CRP, un biomarqueur de l’inflammation »

Soignez naturellement vos douleurs menstruelles

Les conclusions de cette étude corroborent celles de tant d’autres, menées dans l’intention de déterminer d’éventuels liens entre l’inflammation et les maladies, et qui conduisent à considérer l’inflammation comme étant la source d’une quantité considérable, voire de la majorité des symptômes et des maladies que nous connaissons ; elle leur fournirait le parfait terrain pour se développer.

Par conséquent, il s’agirait, pour prévenir les douleurs liées aux menstruations, avant tout d’éviter ce qui peut mener à une inflammation chronique.

Le rôle que joue l’alimentation dans la santé est immense. En nous prémunissant contre l’inflammation, l’alimentation a le pouvoir de nous protéger de nombreuses maladies, et de nous guérir.

1. Nourrissez-vous de bonnes matières grasses et de végétaux

Il est incontestable que dans notre marche vers une meilleure santé, les végétaux frais et crus sont nos meilleurs alliés. Faites une belle part aux salades, aux soupes et aux jus dans votre alimentation. Pensez à privilégier les aliments riches en oméga-3, car ces derniers entrainent, lorsque nous les consommons, la libération de substances anti-inflammatoires. Vous trouverez des acides gras oméga-3 dans des aliments tels que les poissons ou les graines de lin.

2. Evitez les aliments inflammatoires

Evitez les aliments tels que les céréales, les produits laitiers, le sucre raffiné et les aliments transformés car ils ne font qu’exacerber les désordres hormonaux et causent tous types de troubles dans notre corps, dont l’inflammation.

3. Détendez-vous et pratiquez une activité sportive

Il a été démontré que le stress chronique était lié à l’inflammation dans le corps, et que la pratique d’une activité physique modérée avait des effets anti-inflammatoires, en plus de tous les bienfaits que l’on lui connaît et que l’on continue à découvrir tous les jours.

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