Faute de preuves suffisantes, un non-lieu a été ordonné par les juges d’instruction pour les soldats français de l’opération Sangaris, lundi.
Six enfants de 9 à 13 ans de Centrafrique ont accusé les militaires de viols, en 2015. L’affaire avait éclaté suite à la parution d’un article dans le quotidien britannique The Guardian.
Les faits reprochés remontaient à quelques mois auparavant. Les enfants ont déclaré que les soldats les ont abusé sexuellement, sans leur consentement, en échange de nourriture dans un camp de déplacés à l’aéroport M’Poko de Bangui, entre décembre 2013 et juin 2014.
Des détails importants comme des surnoms et des caractéristiques physiques ont permis de conclure qu’il y avait au mois 14 agresseurs.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête dans le plus grand des secret en juillet 2014, accusé plus tard d’avoir voulu étouffer l’affaire.
Quand les enquêteurs sont retournés à Bangui en 2015 et 2016, ils ont déclaré que les témoignages des enfants semblaient confus.
Le parquet de Paris a demandé l’abandon des procédures en mars dernier.
Source: Le Parisien
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