« Mon papa ne cesse de me frapper à la tête », avait révélé le petit Adrian Jones aux services sociaux. D’ailleurs, sa mort tragique aurait bien pu être évitée si seulement ces derniers avaient pu croire qu’il était réellement battu par son père diabolique et sa belle-mère pendant plus de DEUX ANS !
Malheureusement, l’enfant de sept ans est mort sous les coups de ses bourreaux avant d’être jeté en pâture à des cochons spécialement achetés pour cacher le crime…
Les services sociaux étaient au courant !
Adrian Jones est décédé en 2015 à l’âge de 7 ans dans une maison isolée à Kansas City où il vivait avec son père Michael Jones, 46 ans, et sa belle-mère, Heather Jones, 30 ans. Ce couple l’avait torturé à mort… Puis, pour cacher son corps, ils ont acheté des cochons et ont jeté le cadavre dans l’enclos de ces derniers !
Et pourtant, deux ans plus tôt, alors que la famille vivait dans le Missouri, Adrian a été questionné par des agents des services sociaux après un appel anonyme. Celui-ci leur avait alors confié qu’il était fréquemment battu, qu’un jour, son père lui avait donné des coups de pied à l’arrière de la tête jusqu’à ce qu’un « petit os sorte », que sa belle-mère, Heather, tire sur ses oreilles et que « ça fait vraiment mal ».
« Maman et papa m’enferment dans ma chambre, tout seul. Maman et papa ne peuvent pas me nourrir », expliquait-il à l’époque. Mais comme les services sociaux n’ont vu « aucun signe de violence physique », ils ont laissé l’enfant à son propre sort… Depuis, plus personne n’est retourné dans la maison des horreurs où Adrian était enfermé ! Personne ne pouvait les soupçonner puisqu’ils vivaient dans une maison isolée. D’ailleurs Adrian avait été « scolarisé » à domicile (à la Mike Jones Academy) et ne sortait donc pratiquement jamais de sa prison…
« Cette famille a déménagé fréquemment entre le Kansas et le Missouri, ce qui a grandement perturbé la continuité des services et de l’évaluation », prétextaient également les services sociaux sur le fait qu’ils n’aient pas pu se rendre compte de l’abus !
Ils avaient pris des photos et des vidéos…
Les abus subis par Adrian ont été trouvés par la propriétaire de la maison louée par la famille, Jennifer Hoevers, lorsque la belle-mère lui a prêté son ordinateur. Cette mère de 4 enfants y a alors découvert de nombreuses photos et vidéos horribles détaillant tout ce qu’a pu subir le pauvre garçon !
Il était parfois laissé dehors en plein hiver, les mains et les pieds enchaînés, avec seulement un t-shirt et un pantalon de pyjama. Sinon, il était attaché avec des planches de cuisine rigides pour ne plus pouvoir se pencher.
Sur d’autres photos, le garçon avait les yeux bandés et le corps attaché à une table ou bien il était forcé de se mettre dans l’eau froide et sale de la piscine avec les mains et les pieds liés.
Il avait des marques de torture partout, parfois même à cause d’un teaser ! « Il ressemblait aux images que vous voyez des survivants des camps de concentration », a déclaré Hoevers.
Sur les derniers clichés, Adrian n’était plus qu’un petit sac d’os à force d’être affamé et battu. Ses derniers mois de vie ont donc sûrement été un véritable enfer…
Mais le pire dans cette histoire, c’est qu’il y avait également une autre personne ayant vu tous ces abus : son oncle Willie Flowers. Ce dernier a vécu un certain temps dans la maison des horreurs. Il est même vu sur certaines des vidéos d’Adrian, mais il a préféré garder le silence et laisser son neveu mourir…
À l’écart de tous !
En plus d’avoir vécu dans une maison isolée où personne ne pouvait l’entendre hurler de douleur, Adrian était aussi loin des autres membres de sa famille. Adrian Jones était le cinquième des six enfants de Judy Conway, sa mère biologique. Il était, avec les trois plus jeunes, des enfants de Michael Jones qui a gagné leur garde après la séparation du couple. Ses sœurs, Madison, 12 ans, et Tiesa, 7 ans, ont été placées en famille d’accueil après ce drame, leur mère biologique ne pouvant pas prendre soin d’elles…
La dernière fois que sa mère et ses sœurs l’ont vu, c’était pour Noël, en 2012. Il semblait alors en bonne santé et heureux !
Ils pensaient déménager
Les preuves ont été données à la police juste à temps, car la famille pensait déménager dans l’Utah, où ils auraient pu commencer une nouvelle vie, où personne ne saurait jamais qu’Adrian avait existé !
Michael Jones a plaidé coupable en 2016 à un meurtre au premier degré de son fils et a écopé d’une peine de 25 ans de prison ferme. Sa femme Heather a reçu la même sentence et elle purge sa peine à Topeka…