Une idée qui pourrait bien faire changer les choses…
Yann Bucaille Lanrezac est un entrepreneur breton qui a été marqué par une rencontre bien spéciale.
«Le taux de chômage chez les personnes autistes est de 90 %», constate Yann Bucaille Lanrezac. «Et quand elles travaillent, les personnes handicapées sont cachées, souvent dans des structures, en marge de la société.»
«J’attends d’eux – et c’est ce qu’ils attendent aussi – de démontrer qu’ils sont des experts dans la restauration. Ils veulent montrer qu’ils sont capables de faire ça», ajoute l’entrepreneur.
«Chez ceux-ci, ressort souvent cette forte envie de travailler, l’envie d’apprendre, d’être en relation avec les gens. Et il n’est pas forcément évident pour eux de trouver leur place dans la société», raconte Yann Bucaille Lanrezac à LCI.
«On n’a pas la prétention de réinventer la restauration», prévient l’entrepreneur.
Les employés de Rennes ont déjà demandé plus d’heures à leur patron et ceux de Paris sont déjà tout sourire.
«Moi j’aime travailler, parce que tu peux gagner ta vie, tu rends les gens hyper heureux et joyeux. On voit qu’on est capable de faire quelque chose de nouveau, et on adore travailler en milieu ordinaire. Et ça, c’est hyper positif», dit Emmanuel, trisomique, à LCI. «Tu vois que tu es capable de réaliser quelque chose. On nous donne une responsabilité, ça donne confiance et surtout, ça rend hyper, hyper content, super joyeux! Moi, je dis bravo à tout le monde!»