Certains d’entre nous ont peut-être encore des souvenirs très vifs de leur expérience avec la varicelle. Les démangeaisons constantes, la fièvre et la fatigue nous laissaient boudés dans nos lits alors que nous préférions jouer dehors avec nos amis.
Si vous pensiez ne plus avoir affaire à la varicelle, vous pourriez être surpris de savoir que vous pourriez l’éprouver de nouveau à l’âge adulte. Malheureusement, le vaccin contre le zona censé le prévenir, ne vous sera d’une grande aide.
Qu’est ce que le Zona :
Le zona est une dermatose virale contagieuse qui provoque une éruption douloureuse susceptible apparaître sur n’importe quelle partie du corps. Il est causé le « virus varicelle-zona » (ou VZV), qui est le même virus responsable de la varicelle.
Après avoir contracté la varicelle, le virus peut rester en sommeil dans le tissu nerveux près de la moelle épinière et du cerveau. Des années plus tard, ce virus peut se réactiver sous forme de zona.
Le zona n’est pas une condition mortelle, mais il peut être extrêmement douloureux. Pour la plupart des gens, le zona disparaît spontanément en 2 à 4 semaines et la vaccination n’st pas toujours requise. Mais, pour ceux qui ont plus de 60 ans, ou ceux qui ont un système immunitaire affaibli, des complications peuvent survenir du virus.
Le vaccin contre le zona, lui-même responsable du l’infection ?
La vaccination contre le zona n’est pas une assurance totale contre l’infection, elle est seulement destinée à être utilisé à titre préventif, et non pas comme traitement pour quelqu’un qui a déjà le zona.
Comme c’est le cas avec de nombreux vaccins, le vaccin contre le zona fonctionne en administrant une petite quantité de virus dans le système, pour permettre à l’organisme de développer des anticorps afin de combattre toute force du virus.
Aux Etats Unis, le « Zostavax » est le seul vaccin contre le Zona à être approuvé par la FDA. Mais, le vaccin, élaboré par l’entreprise allemande Merck, fait l’objet de nombreuses controverses, avec des gens prétendant avoir contracté le virus à travers le vaccin lui-même.
Pour l’instant, aucune preuve exacte ne relie Zostavax au virus Zona, mais selon les informations fournies par les patients ayant reçu le vaccin, il serait responsable de nombreux effets secondaires, incluant des réactions allergiques, les enflures, la fièvre, les douleurs articulaires et musculaires, la nausée…
Si la causalité du zona par le Zostavax s’avère exacte, les Etats Unis ne seront pas les seuls concernés. Bien qu’il soit impossible de connaître le nombre exact de doses déjà administrées, plus de 36 millions de doses de Zostavax ont été distribuées à travers le monde cette année.
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