Des scientifiques ont découvert que l’âme ne meurt pas mais retourne dans l’univers

La volonté d’élucider l’un des plus grands mystères de l’humanité, n’a épargné aucune culture et a hanté l’humain à toutes les époques de son Histoire. Néanmoins, un changement dans le mode opératoire des spécialistes s’intéressant à la question est survenu ces dernières années, la faisant basculer de la case purement philosophique et théorique vers la case expérimentale et pratique.

Entre mythe et réalité

Nous sommes tous convaincus que nous finirons bien par mourir un jour, et qu’une fois partis, nous n’aurons pas l’occasion de revenir pour raconter ni décrire l’expérience vécue. Et c’est pour cette raison que, pour lever le voile sur cette affaire, il serait plus utile de l’expérimenter plutôt que d’en parler.

Plusieurs religions croient à la vie après la mort, et décrivent que l’âme quitte le corps afin de rejoindre un royaume spirituel où elle connaîtra le bonheur et la félicité éternels, s’il s’agit d’une personne intègre. Tandis que dans le cas inverse, l’âme serait destinée à la souffrance dans des flammes éternelles. Une vision pas très partagée par beaucoup de scientifiques qui trouvent qu’elle relève de la mythologie. C’est pourquoi, plus d’un chercheur s’est consacré à résoudre cette énigme et à trouver un fondement à l’existence de l’au-delà.

Une expérience tout à fait inhabituelle

À l’université de Southampton au Royaume-Uni, des chercheurs ont confirmé qu’il existait bel et bien une vie après la mort.
Leur étude qui a été publiée dans le journal « Réanimation », se voulait être la plus imposante jamais faite dans le domaine. Elle a révélé qu’il y aurait une espèce de conscience qui continuerait après l’arrêt complet du cerveau. Sachant qu’un humain est déclaré cliniquement mort une fois que le cœur cesse de battre et que le cerveau s’arrête peu après.

Selon les mêmes chercheurs, l’étude a porté pendant 4 ans, sur plus de 2 000 cas de personnes souffrant d’arrêts cardiaques dans 15 hôpitaux britanniques, américains et australiens, et les résultats ont montré qu’environ 40% des personnes ayant survécu ont déclaré avoir été conscientes pendant la période de mort clinique.

Une personne sur cinq a affirmé avoir connu une sensation de quiétude, et un tiers des individus a dit que le temps s’était soit ralenti ou accéléré, tandis que d’autres ont rapporté avoir aperçu une lumière éblouissante, un flash doré ou un rayonnement solaire. Certains autres ont expliqué avoir eu des sensations de peur, de noyade ou d’avoir été jetés en eau profonde, 13% ont senti une séparation avec leur corps, et le même nombre de personnes ont témoigné que leurs sens étaient clairement aiguisés.

Des conclusions sans équivoque

Un homme âgé de 57 ans, et qui a vécu l’expérience de la mort pendant 3 minutes a expliqué avoir complètement quitté son corps, et qu’il a assisté à sa réanimation d’un coin de la pièce. Il était même capable de décrire les actions de l’équipe médicale ainsi que les sons émis par les machines utilisées pendant la réanimation. Voilà ce que dit Dr. Sam Parnia, meneur de l’expérience, à propos de ce cas :

« Nous savons que le cerveau ne peut fonctionner une fois que le cœur s’est arrêté. Sauf que là, un état de conscience s’est poursuivi pendant plus de 3 minutes après l’arrêt cardiaque, sachant que même le cerveau s’arrête 20 à 30 secondes après. Cet homme a décrit tout ce qui s’était passé dans la pièce, il a même entendu 2 bips de la machine qui produit ce son à des intervalles de 3 minutes, ce qui nous donne une idée de la durée réelle de l’expérience. Il semblait tout à fait crédible et son témoignage correspondait exactement à ce qui avait réellement eu lieu. »

Il a également ajouté que bon nombre de personnes ayant vécu ce genre d’expériences ne s’en souvenaient pas très bien car elles étaient mises sous sédatifs ou souffraient de lésions cérébrales, ce qui altérait leurs capacités de mémorisation.

Le Dr. Jerry Nolan, éditeur en chef du journal « Réanimation », n’a pas manqué de commenter cette étude en disant que le Dr. Parnia et ses collègues méritaient d’être félicités pour cette fascinante étude qui a, à coup sûr, ouvert les portes devant un approfondissement des recherches sur ce qui se passe une fois qu’on meurt.

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