Votre médecin ne vous dira pas la vérité sur le test de coloscopie

Les maladies intestinales sont devenues fréquentes chez un bon nombre de personnes dans le monde, d’autant plus qu’elles sont amplifiées par les inconvénients du monde moderne dans lequel nous vivons. Aussi, l’innovation médicale en matière de tests et examens médicaux est constamment en évolution. Parmi ces examens, nous retrouvons la coloscopie.

La coloscopie ou colonoscopie est un examen qui permet d’explorer la paroi interne du gros intestin par le biais d’une sonde appelée coloscope, afin d’y détecter éventuellement des lésions au niveau du côlon.

En France, plus d’un million de coloscopies sont réalisées, chaque année pour dépister le cancer colorectal, qui constitue la 2ème cause de mortalité par cancer. Cette pratique enregistre un taux plus élevé en France que dans les autres pays d’Europe. Avec cette procédure, l’examen peut être pratiqué soit, pour faire un diagnostic sur une éventuelle tumeur, soit pour prévenir des ulcères ou des polypes du côlon. Ces derniers se caractérisent par des tumeurs bénignes qui se développent sur les muqueuses du côlon et qui sont de quelques millimètres. Le risque de ces polypes est de dégénérer en tumeurs malignes.

La vérité au sujet du test de la coloscopie

La coloscopie est une industrie de plusieurs millions de dollars et des statistiques ont démontré que 14 millions de personnes en bonne santé ont recours à l’examen de la coloscopie afin de détecter le cancer colorectal. Cependant, elle peut être dangereuse voire mortelle dans certains cas. En effet, d’après les Annales de la Médecine Interne, la mortalité globale de la coloscopie est de 5% des cas et dans environ 2% des cas, les complications afférentes à ce type d’examen nécessiteront une hospitalisation.

L’étude Telemark Polyp Study a également observé qu’une mortalité globale été plus élevée chez le groupe ayant subi un dépistage du cancer colorectal par coloscopie, avec 55 décès sur 400 sujets, que dans le groupe témoin, 35 décès 399 sujets.

La coloscopie se déroule généralement sous anesthésie générale. Ainsi, on retrouve des complications liées à l’anesthésie dont les complications cardio-vasculaires et respiratoires. Mais ce n’est pas tout, en France, selon une enquête de l’Assurance-maladie, 130 décès sont observés chaque année suite à des complications dues, soit à des perforations de l’intestin soit, à des hémorragies sévères. Ces complications sont d’autant plus fréquentes chez les sujets d’un âge très avancé.

Par ailleurs, en cas de non stérilisation du matériel de la coloscopie utilisé, il existe une possibilité éventuelle d’infections dont le VPH, le VIH, l’Helicobacter pylori, les salmonelles, le mycobacterium tuberculosis, l’hépatite C, l’hépatite B, le virus de la grippe, l’Aeruginosa, les Pseudomonas, E. Coli ou encore la maladie de Jakob.

À noter également que la coloscopie virtuelle est remise en cause au vu de l’exposition aux rayons émis lors de l’examen, qui peuvent être extrêmement nocifs pour la santé.

L’alternative à l’examen par coloscopie

Il existe une autre alternative à la coloscopie. Il s’agit du test immunochimique fécal, appelé également (TIF). C’est un test qui ne présente aucun danger et ne cause aucun dommage à l’organisme. C’est une alternative qui est de surcroit, peu couteuse.

Ce test consiste à rechercher la présence de sang dans les selles afin de détecter le cancer colorectal. Le Professeur David Khayat, chef de service de cancérologie à la Pitié-Salpêtrière, en a présenté les avantages dans la revue Sciences et Avenir. Ainsi, d’après une publication du journal Annals of Internal Medicine, le TIF reste un moyen facile et efficace qui a donné des résultats satisfaisants sur des patients et a permis de diagnostiquer 80,4% de personnes atteintes de cancer colorectal ; il est d’ailleurs recommandé par la U.S Preventive Services Task Force. Toutefois, d’après Tim Bayers, chercheur à l’Université du Centre de Lutte contre le cancer du Colorado, la détection du cancer par le TIF permet de trouver le cancer et les adénomes avancés mais pas tous. Par ailleurs, la détection précoce d’un cancer n’est pas vraiment établie.

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