La vie n’est vraiment pas un long fleuve tranquille. Les événements de la vie font que nous sommes confrontés à différents sentiments alternant entre joie et tristesse. En effet, il y a des accidents qui nous changent à jamais et qui engendrent dans les cas les plus graves, la perte d’un de nos proches.
Victor Hugo disait « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis ». Cela illustre ce que ressentent les personnes ayant perdu un proche dans un accident mortel.
Les accidents de la route, en particulier, sont sans cesse en hausse. Parmi les facteurs de mortalité routière, il y a la vitesse associée à l’alcool et à la drogue ainsi que les mauvais comportements des conducteurs sur la route.
La tragique histoire de cette mère de famille :
C’est le funeste destin de ces deux sœurs, Karli et Kesley Richardson mortes dans un accident de voiture, dans leur ville natale à Phoenix, aux États-Unis. Cela s’est produit à cause d’un véhicule étant dans la mauvaise direction !
Les deux sœurs veulent voir le lever du soleil près du Grand Canyon, et partent dans la nuit en voiture pour s’y rendre. C’est alors qu’un automobiliste en train de conduire dans la mauvaise direction leur rentre dedans. Les deux sœurs et le conducteur meurent sur le coup.
L’un des policiers témoin se rend donc chez la mère pour la prévenir du terrible événement. Cathy Hocking réalise instantanément en voyant le policier à sa porte que quelque chose de grave vient de se produire.
Toute sa vie s’effondre à l’annonce de la mort de ses deux filles. Mais elle tient le coup, et tente de garder sa positivité.
Deux semaines plus tard, Karli devait recevoir son diplôme d’études universitaires. Cathy décide de s’y rendre pour finir la tâche de sa fille.
Elle s’habille alors avec le manteau et le chapeau traditionnel de sa fille et monte sur la scène lors de la remise de diplômes de Karli. Elle explique qu’elle est là pour représenter sa fille, qui a travaillé très dur pour obtenir son diplôme. La maman ajoute qu’elle est très fière d’elle et qu’elle lui manque énormément. Cathy retrace le parcours de sa fille en expliquant son travail exemplaire pour avoir de bonnes notes et qu’elle venait tout juste d’avoir 20 ans. Malgré son décès, seulement 19 jours après son anniversaire, Karli s’en est allée diplômée ce qui fait la fierté de sa mère.
Le public reste silencieux jusqu’à ce que quelqu’un applaudisse. Puis la foule toute entière se lève et les applaudissements se mêlent aux larmes de chacun.
Cathy affirme que ses deux filles sont au ciel maintenant, et qu’elles le sont ensemble.
Mais comment survivre à la mort de son enfant ?
Allant à l’encontre du sens de la vie, la mort d’un enfant est une terrible épreuve pour les parents. Ils se retrouvent désemparés, amputés d’une partie d’eux-mêmes et de leur moteur dans la vie. Ces parents doivent faire face à un deuil extrêmement douloureux et qui semble insurmontable.
Toutefois, il est possible de survivre à la mort de son enfant en réinvestissant sa vie au fur et à mesure. Bien que blessé au plus profond de son être, un parent peut remonter la pente à condition d’être bien entouré et soutenu dans cette perte tragique.
Ce décès engendre un sentiment de culpabilité et de colère, une peur de l’oubli de son enfant. Le dialogue reste le meilleur moyen pour apprivoiser ces émotions difficiles.
Il est primordial pour un parent endeuillé de parler de ce qu’il ressent, d’évacuer toute sa peine mélangée à la colère, à la culpabilité, à la honte et à la détresse. Un groupe de soutien, un thérapeute, ou un proche ; vous devez trouver quelqu’un qui puisse vous comprendre pour partager ensemble le processus de guérison. La majorité des parents ayant perdu un enfant s’accorde sur le fait qu’il est plus facile d’en parler avec un inconnu ayant déjà vécu la mort de son enfant, car cela évite tout jugement.
En effet, votre entourage ou certains de vos amis peuvent être incapables de vous aider car ils seront tout simplement incapables d’aborder le sujet de la perte d’un enfant.
Maintenir un lien extérieur avec votre enfant est paradoxalement nécessaire, en regardant ses photos ou en allant sur sa tombe régulièrement pour se sentir proche de lui. Et petit à petit, vous constaterez qu’un lien intérieur se crée.