4 Causes cachées du manque de concentration dont personne ne parle

Les toxines sont partout ; nous pouvons les trouver dans les aliments que nous ingérons, l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons. Bref, Nous ne pouvons pas y échapper. Nous savons tous qu’elles sont nocives pour la santé, mais avez-vous une idée de ce qu’elles peuvent faire au cerveau ? Savez-vous que les toxines peuvent altérer cet organe et générer un manque de concentration ?

Des études suggèrent que les neurotoxines entravent le développement du cerveau chez les enfants, ce qui pourrait conduire au trouble du déficit de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH), à l’autisme, et plus tard à la maladie de Parkinson.

Se protéger des toxines en les éliminant permet de préserver la santé du cerveau et de prévenir plusieurs troubles comme le manque de concentration.

Les 4 causes cachées du manque de concentration

Vous avez des difficultés à vous concentrer, à penser clairement, ou même à vous détendre ? Voici 4 raisons expliquant pourquoi votre cerveau ne fonctionne pas correctement.

1. L’exposition au bisphénol A (BPA)

Considéré comme un perturbateur endocrinien, le bisphénol A (BPA) est un composé chimique que certains fabricants commencent à bannir de leurs produits. Nous le trouvons dans de nombreux contenants alimentaires en plastique.

Le Dr Deborah Kurrasch, spécialiste en médecine génétique à l’Université de Calagary au Canada, a mené une étude et a constaté que le bisphénol A avait la capacité de modifier la formation des neurones ainsi que leur quantité dans le cerveau des poissons zèbres. Le choix de cette scientifique s’est porté sur ces animaux car 70 % de leurs gènes sont identiques à ceux de l’Homme.

D’ailleurs, même son substitut, le bisphénol S (BPS), pourrait être tout aussi dangereux pour la santé de notre cerveau. Une exposition au BPA ou BPS pourrait être la cause d’une altération de la croissance du cerveau et de l’hyperactivité, une maladie qui se caractérise par l’inattention et le manque de concentration.

Soyez prudent lors de vos achats alimentaires : beaucoup de produits utilisent encore du BPA dans le revêtement de leurs boîtes de conserve.

2. La pollution de l’air

Une étude suggère que la pollution de l’air générée par le trafic automobile pourrait être responsable d’une baisse dans les résultats des tests de mémoire et d’un développement cognitif plus lent chez l’enfant. Mais les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ne proviennent pas seulement de la pollution liée au trafic, ils sont aussi produits par la combustion du charbon et la fumée du tabac. Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire : limitez au maximum votre exposition à ces polluants pour sauvegarder la bonne santé de votre cerveau éviter ainsi une des causes du manque de concentration.

3. Le stress

Le stress est une réaction physiologique du corps humain face à un danger ou une agression externe. En situation de stress, notre corps libère du cortisol, une hormone fabriquée par les glandes surrénales. Cette hormone a pour rôle de réguler les glucides, lipides et protides dans le corps mais également de gérer les situations de stress.

Une sécrétion excessive de cortisol suite à une exposition continue au stress affaiblit le système immunitaire. Le cortisol détruit les tissus lymphoïdes nécessaires pour lutter contre les infections et les agents pathogènes. On devient alors vulnérable et sensible aux maladies allergiques, au diabète de type II, aux troubles cutanés, à la dépression et à l’obésité.

L’excès de cortisol peut également être responsable de plusieurs autres problèmes comme une diminution de la libido, un affaiblissement de la régénération musculaire, et des problèmes de santé cérébrale.

En résumé, lorsque nous sommes constamment exposés au stress, c’est toute notre santé qui s’en ressent. Par ailleurs, plusieurs études ont confirmé qu’une exposition prolongée au cortisol pouvait modifier la taille des neurones en les rendant plus petites et ainsi nuire à leur capacité à envoyer les informations et à les recevoir efficacement.

Si une femme enceinte est stressée, le cortisol peut même affecter le cerveau du bébé à venir. En fait, il est capable de traverser le placenta et d’atteindre le cerveau du fœtus. Pire encore, après la naissance, le cortisol peut continuer à faire effet en altérant le développement du cerveau de nouveau-né.

4. Le diabète

Une nouvelle étude a découvert un lien entre le diabète de type 2 et les troubles cognitifs. La Pr Lyse Bordier, diabétologue à l’hôpital Bégin, à Saint-Mandé, explique que « le cerveau dépend du glucose pour fonctionner et n’en fabrique pas, il n’est donc pas étonnant qu’il existe un lien entre hyperglycémie et troubles cognitifs ».

En cas d’hyperglycémie prolongée, les parois des petits vaisseaux sanguins qui approvisionnent les tissus en oxygène et en éléments nutritifs s’affaiblissent et provoquent des troubles de la cognition qui peuvent aller jusqu’à la démence.

Astuces pour améliorer la fonction cérébrale

Si vous vous sentez léthargique, voici ce que vous pouvez faire. Tout d’abord : sortez prendre l’air. Une étude a prouvé que le fait de sortir profiter du grand air favorisait un développement cognitif positif chez les enfants. Ce conseil peut également servir pour les moins jeunes, et c’est toujours agréable de faire une ballade et de s’aérer l’esprit.

La prise de probiotiques peut également être bénéfique pour la santé de votre cerveau. De nombreuses recherches ont montré que notre santé intestinale était directement liée à notre santé mentale. L’exercice est aussi un excellent moyen d’augmenter les compétences créatives et la pensée analytique.

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